Samedi matin, nous faisons la gueurge, et comme je n'ai plus le droit de tirer les chevreuil, je me poste au trous de renards, à peine commencé, 3 coups sont tiré en dessous de moi sur un renard , puis, un chien est au ferme, donc ce ne sera pas pour moi, un coup de tiré s'en suit, et l'annonce d'un sanglier de tué, fin de la chasse.
Mais notre ami Luc n'a que blessé à 10m dans un champ, supposition d'une balle de groin, patte avant ou apophyse, le temps de discuter, de prévenir les voisins pour le droit de poursuite, il est 10h30. Nous suivons à 3 le sang avec un chien, puis au bout d'1km, il n'y a plus que samuel et moi. On descend, ont monte, dans le clair, dans l'épais, en plaine.... il est plus de midi et toujours des gouttes de sang. Soudain le sang est tout frais, donc le sanglier se déplace devant nous, mais il a de l'avance, nous longeons une ferme, le chien tire de plus en plus mais on ne voit rien en plaine, il est 12h15, c'est décidé nous lachons la chienne, elle monte, monte, et nous suivons, mais que c'est raide et j'ai très mal aux jambes.
Samuel me crie quelle est au ferme, il n'y a que moi qui suis armé, je cours et je dois contourner une haie d'épine et une cloture à 6 barbelés bien tendu , le tout est infranchissable, ça monte, monte, monte, mais que c'est dure, je me rapproche de plus en plus du ferme qui est maintenant à 500m de moi sur la gauche, Samuel est monté beaucoup plus haut pour voir au cas où le sanglier prendrait le plateau. C'est dure très dure, et encore une p....n de cloture à 6 fils bien tendus, encore 100m, et de grosses douleures dans les jambes, j'enlève la veste pour être à mon aise, 30m me sépare du ferme, je charge la carabine, mets le grossissement sur 1.5, j'avance tranquillement, j'aperçois la chiènne au dessus de moi, et entre nous deux un vieux saule tombé plein de ronces, et je ne vois rien. La chienne est toujours au ferme, mais n'avance pas ce qui est très bien, je monte vers elle, j'inspecte, mais je ne vois pas à plus de 2m, je contourne tranquillement en cherchant le sanglier, et une fois en dessous, un craquement du tonnère se fait entendre, c'est la charge, le temps de réagir, le sanglier est à 2m de moi, le temps de monter la carabine calmement, le coup part et stoppe la charge nette à mes pieds, il doit y avoir 50cm à peine. La nosler partition de la 270win, rentre entre les 2 épaule et ressort sous le ventre, j'avais un temps de retard. Heureusementque je l'ai stoppé nette, sinon, je volais dans les ronces.
Verdict, c'était une balle d'apophyse.
Il ne me reste plus qu'a téléphoner pour que l'on vienne me chercher, mais il m'est impossible de tirer le sanglier, j'ai les muscles des jambes raides et un mal de chien. Au lieu de venir me chercher avec le sanglier seul, ils viennent à 2, donc je dois rentrer à pieds, encore 2kms, je suis de retour à 13h45 à la cabane, la chasse est terminée pour moi pour la journée, je ne peux plus marcher.
Laie de 62kg
4 commentaires:
Bravo l'Seb!! une histoire bien racontée... On a l'impression de la vivre. Heureusement que vous n'avez pas andonné.
Ben
beau récit, Tu as eu raison de persévérer.
A plus
Eddy
Crois tu qu'elle aurais survecue à la blessure ?
Tom
Oui, on a eu raison d'insister, même si avec mon putain de problème de muscles en ce moment j'ai eu très mal.
Avec cette balle de "viande", elle s'en serait remis après une très grosse fièvre, en hivers l'infection est moins importante.
Je ne regrette pas de l'avoir tiré malgré la charge, il faut toujours abrèger un animal qui souffre
Seb
Plus de mal que de peur sur ce coup, j'ai encore très mal, et après demain, j'y retourne
Enregistrer un commentaire